Coaching pour une vie en équilibre

Crédit photo : Madalina Elena Negrea

Micheline Healy: Le moment présent est la base de tout.

Je ne pouvais pas commencer ce projet, sous les mots clés “le beau”, “l’inconnu” et “l’inoubliable”, sans les mots d’une femme merveilleuse qui m’accompagne depuis 2008.

Micheline Healy est Coach d’affaires et Conseillère en stage et placement au Collège O’Sullivan https://www.osullivan.edu/fr/, une institution d’enseignement privée, de niveau collégial, où l’excellence est le mot maître.

Puisque nos mots sommes nous, je vous laisse découvrir cette Grande Montréalaise amoureuse de la vie et des relations humaines.

Micheline Healy, qui êtes-vous?

Je suis un être profondément humain. Lorsqu’on me demande d’où je viens, je réponds, dans un premier temps, que je suis Terrienne, après, je suis Montréalaise et, après, je suis Canadienne, dans cet ordre. Pourquoi, me demanderiez-vous, dans cet ordre ? Parce que c’est comme cela que je le vis et que je le sens. J’habite la planète Terre, comme tous les humains et, parfois, j’ai l’impression qu’on l’oublie, cette magnifique planète qu’est la Terre. Montréal, c’est la ville où je suis née et c’est une ville que j’aime profondément. J’ai habité d’autres villes, en tant qu’enfant et adulte et, soit moi ou ma famille, y sommes toujours revenus. Montréal, cette ville qui capte notre cœur, où on a l’impression d’être dans une ville moderne, où il y a une montagne en plein cœur de cette ville et où l’architecture est unique. Les escaliers extérieurs, l’ancienne et la nouvelle architecture qui se côtoient et la nature qui, à certains endroits, est spectaculaire. Montréal, à mes yeux, est aussi une île qui donne accès au nord, au sud, à l’est et à l’ouest autant de la ville, que la province et le Canada. Une situation géographique et naturelle assez unique. Ce que j’aime de Montréal aussi est le fait que ce soit une ville cosmopolite. Je me souviens, quand j’étais enfant, j’avais des amis de différentes cultures, je trouvais cela extraordinaire, car lorsque j’allais jouer chez eux et qu’on m’invitait à manger avec eux, je goûtais à toutes sortes de plats, de mets, de saveurs, d’odeurs et de couleurs. Quel bonheur pour une enfant qui aime les gens et qui aime apprendre ! Mon cœur d’enfant et la curiosité de découvrir et de comprendre la vie et les gens m’habitent toujours et cela, de plus en plus.

Comment avez-vous découvert la passion pour le coaching, d’où ce désir d’aider les gens à s’épanouir?

J’ai découvert cela à l’école primaire, en 4e année. J’avais un professeur qui était une religieuse et qui était très avant-gardiste dans sa façon de nous enseigner. Elle avait pensé à créer des petits groupes dans la classe en mettant, dans chaque groupe, des enfants qui avaient des forces différentes où « Entraide » était le mot clé. Il n’y avait personne qui était meilleur que l’autre à ses yeux, nous étions tous des élèves de quatrième année et elle avait compris quelque chose d’important: lorsqu’on aide une personne à comprendre quelque chose que nous comprenons bien, l’aide que nous apportons à l’autre nous aide autant nous-mêmes, car nous apprenons encore plus en le faisant et en nous faisant poser des questions par les autres élèves. Nous apprenions donc à approfondir et encore mieux maîtriser le sujet. N’est-ce pas génial?! Cette façon de faire créait des élèves encore plus forts, car, parfois, il y a des enfants qui sont plus timides et qui n’osent pas poser de questions devant toute la classe et qui, dans de petits groupes, vont oser le faire, ils vont donc mieux apprendre. Ce que ces petits groupes créaient aussi était une force d’apprentissage pour chaque groupe et la moyenne de classe augmentait en même temps. Un fait intéressant est que la compétition était quasi inexistante, car nous avions beaucoup de plaisir à voir chaque personne réussir. C’était gagnant / gagnant pour tous! De voir quelqu’un qui a des difficultés avec un sujet et qui, grâce à notre aide et celle du groupe, avance et réussit, créait un sentiment de fierté et d’appartenance à chaque élève. Chaque personne contribuait à la réussite de chacun. Le professeur se promenait auprès de chaque groupe, elle s’assoyait avec nous et s’assurait que tout se passait bien. Si nous avions des questions à lui poser ou besoin d’aide, elle était là pour nous. Ce professeur a été une grande source d’inspiration pour moi. Je l’ai revue quand j’étais adulte, je l’ai cherchée, elle habitait en Colombie-Britannique et venait à Montréal, quelques mois plus tard, pour une conférence et nous avons décidé d’une date lorsqu’elle serait à Montréal pour notre rencontre. Ce fut une vraie belle visite et elle pleurait de joie de voir à quel point ce qu’elle avait fait en tant que professeur avait eu un impact dans ma vie, même si elle enseignait au primaire. Je voulais lui dire Merci pour tout ce qu’elle nous avait enseigné, aussi pour ce qu’elle m’avait appris en tant que personne.

Qu’est-ce qui vous motive?

La vie, en général. J’aime apprendre sur différents sujets et, tout particulièrement, ce qui touche l’humain.

Qu’est-ce qui vous guide?

Ma tête qui fait équipe avec mon cœur et mon intuition.

Quels sont vos défis?

Maintenir une bonne santé et un équilibre sain.

Quelles sont les personnes qui vous ont inspirée, qui ont eu une influence sur votre développement personnel et professionnel?

À part le professeur dont j’ai parlé, il y a mes parents et mes grand-mères. Ma grand-mère paternelle a élevé sa famille seule, car mon grand-père est décédé assez jeune. Elle était grande de taille et d’une douceur et patience avec moi et mes millions de questions à propos de tout. Elle nous aimait d’un amour inconditionnel et profond. Elle est décédée le jour de mes huit ans. Ma grand-mère maternelle conduisait une voiture en 1926. Elle avait vécu au travers d’années difficiles, les guerres mondiales, la grande dépression et elle passait au travers de tout cela avec beaucoup de résilience et de force tout en étant très féminine et aimante. Elle était très créative et faisait tout avec un rien. Elle confectionnait les vêtements de sa famille et elle a confectionné les miens jusqu’à son décès, quand j’avais 13 ans. Elle était excellente cuisinière, musicienne, elle jouait du violon et du piano et elle élevait ses enfants, s’occupait de mon grand-père, de ses sœurs et de ses amis. Elle était une personne qui vivait pleinement la vie. Elle était aussi passionnée du cinéma. J’ai tellement visionné de films, à la télévision, avec elle. Mon père aussi m’a beaucoup inspiré, il était quelqu’un d’aimant, de doux, de brillant, il avait des talents d’écriture et il chantait merveilleusement bien. Il voyait toujours le bon côté des gens et il ne les jugeait pas. Il me disait toujours: avant de juger quelqu’un, essaie de marcher dans ses souliers pendant quelque temps et peut-être que tu sauras comment est la vie de cette personne et tu comprendras mieux ses comportements et actions. Il me disait aussi que tout arrivait en temps et lieu; lorsque j’étais jeune, cette phrase me rendait folle. Aujourd’hui, je comprends tellement ce qu’il essayait de me transmettre. Il est décédé trop tôt, subitement, à l’âge de 47 ans. Ce que j’ai compris de ces décès des personnes que j’aimais profondément est que la vie se vit chaque jour et que rien ni personne n’est acquis et permanent dans notre vie. Aimer les gens dans notre vie, leur dire comment ils sont précieux pour nous et, surtout, que nos gestes envers eux démontrent cet amour. Les paroles, sans les gestes, sont vides de sens.

Quelle place occupe l’humain dans votre parcours?

L’humain occupe la première place dans mon parcours.

L’équilibre, ça existe?

Oui, l’équilibre existe; toutefois, il doit être mis en pratique, pas juste en paroles. L’équilibre, à mes yeux, est un défi en soi. L’équilibre se détermine lorsque nous savons ce qui est vraiment important pour soi. Le temps que nous y consacrons sera aussi déterminé par l’importance que nous avons accordée au sujet, quel qu’il soit.

Qu’est-ce que le coaching pour vous, Micheline?

Le coaching est une opportunité de créer un pont entre trois éléments, soit : la réalité, l’ambition et l’initiative d’un individu.

La réalité implique là où la personne se situe. La situation existante de la personne et la raison pour laquelle la personne veut faire une démarche de coaching.

L’ambition se situe dans la tête de l’individu, il s’agit de son rêve, son but, son objectif. Les gens ont souvent de l’ambition, toutefois, trop souvent, il n’y a pas de stratégie ou de plan d’action pour les aider à manifester leur ambition dans leur vie. C’est alors que la frustration se présente et commence à prendre une grande place et parfois de manière très subtile, souvent même inconsciente chez l’individu. La frustration peut se manifester de différentes manières, telles que la critique, la baisse de niveau de performance, etc…

L’initiative,  quant à elle, sera la série d’actions que la personne devra enclencher afin de concrétiser son ambition.

Comment créer ce pont ? 

En accompagnant le coaché à identifier clairement chacun des éléments et l’amener à faire le lien entre ses trois éléments, à créer le pont.

Une étape importante à vérifier aussi, outre les trois éléments mentionnés, sera le niveau d’engagement personnel que l’individu sera prêt à faire pour concrétiser son objectif. Sans l’engagement, il y a peu de chances que le pont se crée et que l’objectif se manifeste dans la vie du coaché.

Un livre qui a marqué votre trajectoire?

Il y en a plusieurs, un de mes préférés, Le Petit Prince, d’Antoine de St-Exupéry.

Un événement qui a marqué votre trajectoire?

Le décès de mon père à 47 ans, d’une mort subite. J’avais 19 ans.
Ma vie a basculé cette journée-là.  J’ai appris de cet événement que tout peut changer rapidement, de ne rien tenir pour acquis et de vivre la vie pleinement à chaque jour.

Une chanson préférée? 

Hero, Mariah Carey.

Un mot que vous n’aimez pas?

Jamais.

Une phrase que vous chérissez?

Tout est une question de perception et de perspective.

Encourager les gens c’est…

Les aider à voir la valeur de ce qu’ils sont, ce qu’ils ont fait jusqu’à présent et ce qu’ils peuvent faire.

Un mot pour l’avenir?

L’avenir se vit chaque jour. Chaque pensée, action, choix que nous faisons a un impact sur le futur. Notre état d’être est primordial, car celui-ci va donner le ton à chaque pensée qui précédera une action. De là, l’importance de prendre soin de sa santé physique, émotionnelle et mentale. Les trois sont en lien étroit beaucoup plus que ce qui est véhiculé dans le monde.

Le beau?

La vie, la nature, le lever et coucher de soleil, les couleurs de la nature, les bruits de la nature, la musique… La vie quoi !!

L’inconnu?

Une partie intégrante de la vie.

L’inoubliable?

L’amour dans tous ses sens.

Merci, Micheline, d’avoir partagé une partie de vous avec nous!

Vous pouvez contacter et suivre Micheline sur la plateforme professionnelle LinkedIn: http://Micheline Healy, Coach d’affaires RCC™

et sur le site du Regroupement de Coachs d’affaires Certifiés:

https://www.rcccoachingdaffaires.com/coachs/micheline-healy/

#humandevelopment #developpementhumain #coaching #businesscoach #michelinehealy #montreal #quebec #canada